Gouffre béant et monstre indolent
De ces mâchoires d’acier, personne n’est à l’abri
Et le flot des consciences sans un cri, s’endort, s’y engloutit
Jeunes âmes innocentes et perles étincelantes, qui furent forgées par l’antique crustacé
Aux pattes d’amère témérité, elles tombent en cet abîme
La lumière s’éteint, tandis que goutte l’acide
Salé
Et la puanteur, dans ces entrailles pourries, digère encore et encore
Reste de cœur en mitraille noircie, les goules prennent leur essor
Tombant leurs ailes, masquée d’écailles
Elles avancent par delà leurs oeillères
Elles avancent la tête droite et fière
Assoiffées de conquêtes, conquérantes entêtées, elles conquièrent la planète
Sous leur pas de béton, l’herbe meurt à foison,
Sous leur pas de zombie, la vie pleure, se flétrit
Commentaire:
Un poème sur le métro comme un monstre avaleur de conscience, les dessous de la ville, le ressenti d’un esprit cerclé de béton. J’avais dans les 20 ans, 3ème année de fac, je commençais à ne plus supporter Paris. Je crois bien que je me suis inspirée de Rimbaud là dessus. Ou un autre poète qui a aussi écris sur le métro.
[follow_me] Je suis aussi sur et ! Et pour citer la page ou commenter :
Ça donne envie de prendre le métro ^^
mdr 😀 c’était pas le but ^^ merci beaucoup ^^