Pourquoi je ne chronique pas les copains auteurs et pourquoi je porte une armure

image d'un jouet de bois avec des grandes oreilles, une bouche toute rouge et des yeux exorbités

Il me semble qu’un débat enflamme la toile comme du feu grégeois depuis quelques temps. Je vois passer des posts et des commentaires qui haussent le ton. Avec, d’un côté les chroniqueuses agacées que les auteurs inconnus les harcèlent à coup de « Regarde mon dernier bouquin! » puis ne supportent pas la moindre critique au point que certaines en viennent à penser que les auteurs indés ont trop d’égo. Et, de l’autre, les auteurs qui hurlent comme des loups éventrés lorsque une personne se venge (au choix) de son manager sadique  / de son mari casse-pieds / de ses enfants hyperactifs en crachant sur un pauvre livre qui ne leur a rien fait sur Amazon. Et moi, comme une truffe au milieu, je me sens tache.

un jouet de bois vaguement canin avec des grandes oreilles, une bouche toute rouge et des yeux exorbités
chezbeate / Pixabay

Car je pense que chacun a raison. Mais rare sont ceux qui réussissent à se mettre à la place de l’autre. C’est comme dans le métro. On ne comprend jamais ceux qui poussent pour entrer mais lorsque on est face à un mur de personnes qui ne bougent pas leur fesses alors que les portes se ferment, on se met en mode rugbyman. OK, c’est un autre débat.

Déjà, mettons nous à la place des auteurs. Alors, oui, y’a pas de fumée sans feu et peut-être que si aucun éditeur n’a voulu de notre bébé, celui-ci possède peut-être quelques défauts côté littéraire ou positionnement marketing. Et OK, parfois on a une haute estime de nous-même et du machin sur lequel on a bossé pendant 5 longues années. Mais amis critiques, croyez-moi, nous ne parlons pas là d’une simple vexation d’une personne à l’égo surdimensionné. Au contraire, un auteur souffre vraiment lorsqu’il se prend une critique, surtout les débutants, surtout ceux qui ont déjà vu leur confiance malmenée par les lettres types de refus des éditeurs. A nous d’apprendre à encaisser les coups, à nous d’extraire le grain de l’ivraie des critiques pour grandir. Mais, tout de même, je sais viscéralement à quel point une critique mal formulée, même si elle se veut constructive, peut définitivement miner la confiance en soi d’un artiste et le bloquer pour les dix prochaines années. La Muse, au final, n’est qu’un enfant fragile qui se casse comme du verre. C’est une vérité, vraie, je l’ai vécue, tu l’as vécue peut-être dans une autre contexte. Alors, attention à la formulation… Nous sommes tous capables de se mettre à la place d’un autre, même si sa condition le rend hypersensible au point d’en être agaçant. Tout les auteurs n’ont pas encore endossé leur armure de Mithril.

Mais de la même façon, il faut se mettre à la place des blogueuses. Elles aussi ont leur sensibilité de lectrice qui peut être touchée et, surtout, elles ont un truc bizarre sur le dos: la déontologie.  Pour gagner la confiance de leurs lecteurs, elles doivent autant dire les qualités que les défauts des livres qu’elles chroniquent.  Bien sûr, tout cela est hautement subjectif et pour dix lectrices qui adoreront votre livre, peut-être qu’une blogueuse n’en verra que les défauts. Mais c’est le jeu ma pauvre Lucette! (ok, une baffe, c’est l’expression la plus agaçante de l’univers ;). Vous me direz, mais alors, pourquoi ne se taisent-elles pas si elles n’aiment pas? Car certaines ont pour code d’honneur de toujours finir les livres qu’elles ont commencé et de toujours chroniquer les livres qu’elles ont finis. Si elles acceptent le votre, elle le liront et le chroniqueront, qu’importe l’issue. Et puis, soyons francs, après avoir passé quelques heures à lire un livre, ce serait dommage de ne pas en faire un article. Il faut alimenter son blog, polémique ou pas, c’est humain. Mais, amis auteurs, je voulais attirer votre attention sur deux points.

Déjà, sachez qu’il n’y a pas de fumée sans feu, donc soit: il y a quelques points d’améliorations à identifier (qualité littéraire), soit vous vous êtes plantés de cible en envoyant votre livre (positionnement marketing).

Et quand bien même votre livre ne serait que critiqué du début à la fin de la chronique avec mauvaise foi (ce qui est rarement le cas), avoir son nom et sa tête sur un blog à trafic, c’est toujours une vitrine vers des lecteurs qui ne nous auraient jamais connus autrement. Car, ne nous leurrons pas, sans visibilité externe, nous ne pourrons jamais nous échapper de l’attraction Jupitérienne des abysses du classement Amazon.

Raison 1: Je ne sais pas mentir 

Bon, je reviens enfin à mon titre racoleur et égo-centré « Pourquoi je ne chronique pas les copains« . Donc, raison n°1 car je suis d’une franchise absolue et je n’ai jamais appris à utiliser cet instrument de précision que sont les pincettes. Je préfère en général me taire que risquer de dire une chose déplacée à un ami dans une chronique ou un commentaire Amazon et risque de briser Muse, l’enfant de verre. Les rares personnes sur la toile qui ont eu l’honneur de faire les frais de mes bêtas lectures ont encore la marque du fer rouge dans leur cœur. Désolée, je suis pas très douée pour ménager les âmes.

Raison 2 : J’ai un côté sociopathe

J’ai été très mal éduquée. Je suis extrêmement exigeante avec les autres et je ne fais aucun effort. Si je commence un bouquin qui ne me convient pas, je le ferme et passe au suivant, copain ou pas. Ainsi, 99% des livres que j’ouvre seront refermés sans avoir passé le premier chapitre, la première page, voire, la première ligne. Et quand bien même, par le plus grand des hasard j’arriverais à la fin d’une œuvre qui ne m’a pas vraiment plus, je ne perdrais pas une seconde de plus à la chroniquer et à me casser la tête à tourner mes phrases de façon à ne pas briser Muse, l’enfant de verre. Car je ne me force jamais à rien faire qui me prenne du temps. Pour la simple raison que le temps est la chose la plus précieuse que je possède (avec ma clef USB). Je cours trop après cette denrée rare pour passer 2 à 5 heures de mon temps libre à lire un livre qui ne m’a pas accrochée, emportée, transcendentée dès les premiers mots. Désolée, mais je ne suis pas faite pour l’entraide si je n’ai que 2 heures par jour à consacrer à ma passion. Idem pour les forum d’auteurs, j’ai tenté mais le côté social et les messages à répétitions pour s’entre-motiver m’ont larguée. Lorsque je ne travaillerais plus, je pourrais recommencer à sociabiliser. Tant que je devrais passer 40 heures par semaine à chercher à bouffer, j’assumerai mon côté SP.

Raison 3 : Je suis un peu mathématicienne

Si, si, c’est ma formation, la physique statistique 😉

On pourrait raisonner autrement et se dire que ce temps passé est un investissement, que si je chronique les copains, ils me chroniqueront et cela m’aidera à me faire connaître. Mais alors là les maths disent non. Si on commence à raisonner ainsi, il faut donner 2 heures minimum pour obtenir une chronique avec un échange équivalent. Si je veux obtenir 5 chroniques, je dois passer 10 heures de mon temps à lire des livres qui ne me transcendent pas? Ne ferais-je pas mieux d’écrire une nouvelle? Ou de passer ce temps à réécrire ce roman que j’ai laissé en plan? Ou à finir ce pavé de Dumas? Ou tout simplement à cibler 20 blogueuses qui ont une chance d’aimer mon roman et de leur écrire un mail circonstancié qui a un potentiel de faire mouche. C’est plus constructif, même si le taux de conversion est un rapport de 1/10.

Car chacun son métier, une blogueuse lit ce qu’elle a envie et chronique ce qu’elle aime ou pas. Et un auteur écrit, encore et encore en cherchant à s’améliorer, jusqu’à ce qu’un jour, son livre, sa couverture, son pitch, son communiqué de presse, le « package », attire l’œil d’une blogueuse plus attentive que les autres aux petits auteurs de l’ombre et qu’elle parle de vous, et une deuxième et… peut-être qu’un jour, une grosse blogueuse avec un gros trafic vous remarquera.

Alors copains auteurs, je m’excuse mais je ne vous chroniquerai pas pour toutes ces raisons. De même, si vous êtes auteur (pas les blogueuses hein? ^-^) et que vous n’avez pas le temps de me lire, ne vous inquiétez pas pour moi. Car, soyons franc, je ne m’inquiète pas pour vous. Ecrivez, encore et encore et lorsque vous serez célèbre au point de passer chez Ardisson et de faire face à ses pitbulls, à ce moment alors, pensez à moi sur votre blog si vous ne m’avez pas oubliée entre temps.  Ce sera de bonne guerre 😉

Bonne chance à vous dans vos projets! Vive la lecture! Vive l’écriture! ^-^

PS: Si jamais plus de deux lecteurs passent par là: Vous avez le droit de m’assassiner en commentaire car j’ai une armure de Mithril, mais soyez sympa les uns avec les autres. On est tous des bisounours civilisés, hein?


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Auteur : Ghaan Ima

J’écris depuis 10 ans, j’ai des idées plein la tête d’univers de SFF inspirés de mangas : geeks, otakus, anarchistes sur les bords et un peu barrés.

  • Ca tombe bien j’ai une dague +4 contre les armures lourdes!
    Je déconne 😉 Etant un (tout petit petit) écrivain moi même je comprend parfaitement ton point de vue.
    J’ai vraiment du mal à ne pas être trop franc dans mes retours et je suis vite lassé de ce que je lis… :/

    • Ahh!! Une dague +4 je suis foutue! En même temps, certaines personnes ont le chic pour te dire le truc qui fait mal sans même le faire exprès ^-^

  • C’est clair! Cela dit ce n’est pas valable que pour l’écriture mais pour presque tous les domaines. Ca touche simplement beaucoup plus quand c’est dans un domaine plus « artistique » et qu’on y a mis ses tripes pendant pas mal de temps.

    • Ça simplifie surtout les relations avec ceux qui agissent par intérêt ou attendent un retour, plutôt que par simple esprit de partage. Je note rarement un confrère auteur, également. Par contre, quand j’apprécie le texte, à divers niveaux, je le fais savoir, essentiellement sur Twitter.

  • Je suis d’accord avec la « ligne directrice » de l’article et ne chronique pas non plus les bouquins des collègues ; je me suis dit que je ne chroniquerais que ceux que j’ai vraiment adorés, et puis après je me suis aussi dit que, dans le cas où je faisais connaître cette position, les auteurs déduiraient que je n’avais pas « adoré » leur livre s’il n’en voyait pas la chronique sur le site. Ce qui revient à se placer dans la situation délicate de la personne qui doit ménager la chèvre et le chou… Bref, je ne peux qu’approuver ta décision, et je te rejoins par ailleurs sur l’argument mathématique, que je vais développer sur un mini-paragraphe histoire d’enfoncer le clou.

    EDIT : merde, j’ai encore débordé. Bon, ça fera plus d’un mini-paragraphe…

    J’ai remarqué que beaucoup d’auteurs jouaient la carte du « réseau » et « chroniquaient » (faut voir la tronche des chroniques, mais j’y reviendrai) à tour de bras, partageaient les posts des uns et des autres, se recommandaient à force de superlatifs élogieux… en vase clos. Parce que les seuls sensibles à la détresse d’un écrivaillon qui débute dans son coin, ben ce sont les autres écrivaillons qui débutent dans leur coin. Alors, attention : c’est très bien de se lancer ; il faut se lancer. Comment devenir un bon écrivain avec un lectorat si on ne se lance pas ? C’est une étape nécessaire, donc… lancez-vous. Ceci étant dit, agir de la sorte constitue une perte de temps pure et simple : non seulement vous n’êtes pas en train d’écrire, ce qui était tout de même l’objectif recherché, mais vous vous réconfortez par le sentiment illusoire d’une croissance de votre lectorat.

    Qu’on soit bien clair : les auteurs à qui vous graissez amicalement la patte n’ont pas plus de lecteurs que vous. L’auteur étant d’un naturel outrageusement égoïste (faudra que je traite ça un jour, tiens : « L’union fait la force » est un proverbe auquel les pros du verbe ont tourné le dos), ceux qui ont un lectorat feront tout pour le garder et ne prendront le « risque » de les laisser partir ailleurs que si le retour d’ascenseur est au moins vaguement proportionnel. En soi, ils reluqueront votre nombre de lecteurs avant de prendre la moindre décision ; ça ne changera pas beaucoup des blogueurs.

    Tout ce que vous agglomérez avec la technique du « réseau », ce sont d’autres auteurs essayant désespérément d’attirer du monde. Ce maillage que vous constituez n’est, disons-le franchement, pas très sexy pour le regard du profane, qui considèrera, sûrement avec un fond de vérité dans la pensée, qu’il a sous les yeux une conjuration de gens brassant du vide faute de talent. J’ai bien dit « un fond de vérité » ; l’équation est plus compliquée que cela, mais c’est ainsi que le public réfléchit. Vous le savez aussi bien que moi.

    • merci pour ce complément!
      Je partage en partie. Je pense que le réseau de scrivaillon, a certes ses limites en termes de lectorat mais c’est un réservoir incroyable de collaboration et d’entraide. C’est comme cela qu’il faut le voir. Les copains auteurs ne sont pas des lecteurs, il faut en avoir conscience, mais ce sont de précieux copains auteurs, donc je suis heureuse de mon réseau!
      l’écriture est un métier solitaire, on a besoin de nos pairs.
      Mais je suis d’accord avec toi su le fait qu’il faut être honnête et ne pas brasser du vide ^-^

  • Tout ça pour dire que vous arriverez vite à une « limite dure » en procédant de la sorte, et que vous ne vous constituerez pas un public « qualifié » (au sens mercatique du terme). Le mécanisme nuit sur le long terme, j’en suis convaincu.

    Concernant les chroniques, maintenant… Il faut se rendre à l’évidence : un blogueur n’est pas un critique littéraire. Peut-être des personnes lisant mon commentaire se trouveront vexées de la remarque, mais la vraie critique littéraire ne s’improvise pas sur le pouce ; elle est le fruit, sinon d’un cursus de lettres, au moins d’une expérience significative en la matière et d’une réelle astreinte à la discipline dans toute sa complexité. Ce ne sont pas des billets de 3 paragraphes où l’on dit « j’aime/j’aime pas ». Une critique littéraire est une analyse objective de l’objet, qui pourrait d’ailleurs très bien faire l’économie du sentiment de son auteur ; elle n’a d’autre but que de guider le lecteur pour qu’il se décide à l’acheter ou non.

    Doit-on pour autant interdire aux blogueurs de donner leur avis ? Bien sûr que non, évidemment ! Chacun a le droit de s’exprimer sur les sujets qui lui agréent. En tant qu’auteur, il vous incombe toutefois d’avoir la lucidité de vous dire que… eh bien, vous n’êtes pas rigoureusement « critiqué » ; c’est un lecteur parmi d’autres qui vous dit s’il a aimé votre livre ou non. Rien de plus, alors, soufflez un coup, détendez-vous, et laissez tomber les avis qui commencent par des trucs du style « Bon, j’ai lu cette romance mais comme je déteste les romances, je n’ai pas aimé ce livre ». Ce genre de retour n’a aucun intérêt pour votre carrière…

    • ah! oO je suis pas d’accord avec un point là! dire qu’un critique littéraire devrait avoir des études de lettre ou un pedigree, c’est comme dire qu’un écrivain digne de ce nom devrait avoir un master d’écriture créative! c’est de l’élitisme à la française!
      La force des blogueuses est justement de sonner juste et d’être loin des discours pédant des critiques de télérama.
      Bien sûr, sur le net, il y a des plumes qui valent la peine et d’autres non, certaines muriront avec les lectures, les chroniques et le temps, d’autres non. Les blogueuses littéraires sont comme les écrivains indépendants, il y a à boire et à manger, aux internautes de séparer le grain de l’ivraie.
      Mais pour ces deux exemples, ce sont des forces avec qui les éditeurs commencent à compter. Par exemple, Mazarine associe les blogueuses à ses décisions éditoriales. et je crois que c’est michel laffont qui recrute parmis les succès auto-édités. Bref, le mythe de l’écrivain de génie accident de son temps n’est plus. Idem pour le critique littéraire. Le monde a changé, ça foisonne, ça naît, ça retombe dans l’oubli, ou ça s’envole vers de plus hauts horizons!
      je préfère ce monde là, à celui sclérosé que nous avaient légués les télérama et les gallimards!

  • Un très chouette article, Ghaan Ima, je l’ai vraiment apprécié !! 🙂
    En ce qui me concerne, je chronique de temps en temps des copains auteurs mais seulement les coups de cœur. Ça permet de ne pas blesser les Muses des autres, tout en donnant à mes lecteurs la « crème de la crème », enfin selon moi… 😉
    Keep writing, tu as raison !

    • merci ^-^ oui écrire est le plus important. Tu as raison pour les coups de coeur, cela permet d’éviter de blesser. J’aimerais surtout avoir plus de temps pour lire et chroniquer et bien sûr écrire! J’arrête de travailler bientôt voilà! 😀

  • Bonjour. Je me permets ce premier commentaire en réaction à cet article. L’honnêteté et la franchise sont à mon sens mieux qu’un brossage d’égo en règle pour ne pas risquer de vexer un auteur. Tout texte est toujours perfectible et on n’est souvent pas conscient de certains points à retravailler. Être honnête et franc en bêta-lecture est essentiel !

    Le dire avec des pincettes ou non est secondaire par rapport au fait de le dire ou non. Bien sûr, on est tous affectés de différente manière face aux critiques, mais c’est bien grâce à ces dernières qu’on peut progresser. Il y aura toujours des personnes pour aimer et d’autres non.

    Qualité littéraire et positionnement marketing : je vous rejoins totalement sur ces deux points.

    Personnellement, je trouve que c’est très bien d’être d’une franchise absolue, même si enrober ses propos peut parfois s’avérer sage et utile. J’ai aussi ce défaut, qui m’a joué plusieurs fois des tours dans mon environnement professionnel, mais ça me semble quand même mieux que de faire preuve d’hypocrisie^^

    Au plaisir d’échanger et de commenter d’autres articles sur ce blog que j’ai découvert récemment 🙂

    • Oh là! Moi aussi cela m’a joué des tours! En plus je réfléchis rarement avant de parler…
      😉
      N’hésite pas à donner ton avis (surtout si tu n’es pas d’accord ! J’ai tendance à être trop tranchée dans mes avis 😉
      Et toi tu as un blog?

    • En fait, je suis à la fois d’accord et pas d’accord.

      Je suis 100% d’accord avec l’importance d’être honnête et franc.
      De même avec le plaisir de lire. Si je n’accroche pas à un livre, même celui de quelqu’un avec qui je m’entends très bien ou que j’apprécie beaucoup, je le referme sans état d’âme et je dis à la personne concernée que je n’irai pas plus loin dans ma lecture.

      S’il s’agit de bêta-lire, c’est autre chose. Je vais jusqu’au bout de la lecture et essayant de faire un retour aussi objectif que possible. Mais si vraiment je dois ramer pour avancer, je préviens l’auteur. C’est inutile de se faire du mal pour aider quelqu’un, car au final on se retrouve en souffrance tous les deux^^

      Pour ce qui est de chroniquer ou interviewer, car c’est quand-même très connexe, ça ne me dérange aucunement de chroniquer un « copain » auteur si j’ai vraiment apprécié son ouvrage.
      Les lecteurs de toute façon ne sont pas dupes. Ils sont assez grands pour faire leurs choix et si on peut leur suggérer des lectures, ce n’est pas parce qu’elles nous ont plu qu’elles leur plairont également.

      Quant aux auteurs qui auraient peur de « perdre » des lecteurs au profit d’un « collègue rival », ça me fait doucement sourire. Ce sont les lecteurs qui choisissent ce qu’ils lisent. Si vos livres leur plaisent, il n’y a aucune raison qu’ils arrêtent de vous lire sous prétexte qu’ils aiment aussi un autre auteur. Il n’y a qu’à regarder sa propre bibliothèque pour s’en convaincre.

      Qui ne dispose que des ouvrages d’un seul et même auteur et aucun autre ? Personne ? Je m’en doutais^^

      Sinon oui, je tiens un petit blog, encore assez jeune, mais qui s’étoffe progressivement 🙂

    • je regarderais ça alors 😉
      merci pour ta réponse. Oui la bêta est différent!
      et bien sûr que les lecteurs ont une capacité d’intérêt illimité 😉