Qui donc se réveille le matin
Et ne se souvient de rien
Qui prend peu à peu conscience
De la folie d’être, de sa présence
As-tu déjà senti l’air pur éveiller toute beauté
As-tu déjà observé la chute lente et mystique, ce tourbillon chaotique,
L’assaut du vent dans des feuilles d’argent
T’es tu déjà baissée au-delà de ton égo
Caresser l’herbe et la terre, les sentir crisser
Sous les doigts engourdis, soudain réveillés
Une flamme appauvrie, enfin ranimée
Feu de l’enfance revenu en tes yeux
Comme eux de te redresser et regarder au plus loin
Aussi loin d’aussi près
Magie de la vie à toutes les échelles
Hasard pertinent ou folie d’antan
Qui, parti de rien arriva nulle part
Sinon ici-bas
Ouverts à tous les bruits de la douce crécelle
Illumination ou nouveaux horizons
Tu entends, tu revis, tu fuis les remparts de ta triste éducation
Qui te voulait robotisé et toujours plus con
Refuser science infuse
S’éveiller à la vie
Et l’esprit aux merveilles
Entre rêve et création de nouvelles beautés, pour l’humanité
Commentaire:
Un poème que j’ai écris lorsque j’avais 18 ans je crois. Cela devait être l’été. Je devais être en train de me balader en forêt. J’avais parfois de ces soudain accès de conscience du monde autour de moi. Et comme toujours, je me croyais supérieure et portais alors un regard condescendant sur les autres autour de moi.
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