« Les hommes qui ont perdu l’espoir sont faciles à soumettre »
Dans le sombre océan de la mélancolie, ne voyez vous pas percer l’étincelle
A travers cette tempête qui nous ensevelit, n’apercevez vous pas le rêve
Qui se devait d’être mort mais qui sans cesse émerge
Du chaos
Si calme est le néant du désespoir
Si simple, ce mortel sommeil
Il est parfois difficile de croire
A quoi ressemblerait l’éveil ?
Mais à quoi bon …
Garder les pieds sur terre !
Voir se faner sa beauté, ses mystères
En chevauchant le dragon
De liberté
S’élever
En une absence de mission
Créer
A travers les nuages s’élèverait l’humanité
Et sur son visage, sentir le vent hurler
Innocent
Aspirer la vie comme d’autre expire la vaillance
Affronter l’écueil qui est presque pourri
Attraper les merveilles qui furent jadis promises
Et refusées
Comment l’accepter ?
« Et qui obtient la soumission détient le pouvoir »
L’histoire sans fin
Commentaire:
Un poème où je n’étais plus si jeune, j’imagine que je devais avoir 19 ans. J’étais à la fac et je venais de revoir l’histoire sans fin. D’un coup, j’ai compris pourquoi ce film m’a tant marquée quand j’avais 10 ans et pourquoi, à la fin du film, avec ma cousine, on s’est regardées et on a dit en même temps: « On le remet? »
Je n’ai jamais retrouvé ce sentiment dans aucun autre film que dans le premier opus de l’Histoire sans Fin. Si vous ne l’avez jamais vu, remédiez-y ^-^
Et le livre de Michael Ende est une lecture plus que conseillée, moins engagé que le film mais terrible d’imagination!
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