Fantômes de pureté à jamais assassinée
Esprits vengeurs, esprits de feu
Enfin revenu des cieux
Ombres de lumière, enfants de la misère
Envolez et soufflez dans les chaumières
La haine qu’ils font croître et génèrent
Murmurez à leurs oreilles
Ce qu’ils ont perdu, les merveilles
Caressez leurs yeux clos
Des mirages, reste de faux
Enfants de la misère, ravivez la braise éteinte
Le feu de la colère souffre d’une si dure étreinte
A ne savoir qui haïr, on en oublie de réfléchir
Enfants de la misère, pitié, pardonnez mes pairs
Qui en ont trop fait, ou pas assez
Ne sachant plus sur quel pied danser
Anéantissant nos cervelles
Saisissant nos querelles
Que reste-t-il de nos esprits ?… Lire la suite