Je fuis à travers l’abîme noir de nuit
On m’a emmurée vivante
On a cloîtré ma conscience…
J’aurais voulu voler au dessus de ce qui est resté
Effleurer ce qui ne peut exister
Toucher le néant, respirer la mort
Humer l’éther de mon âme, l’essence de mon existence
Goûter ces saveurs improbables, admirer ces couleurs inimaginables
Etincelle de mon esprit, enfermée dans cette boîte exigu
Elle se meurt, se ternit, j’étouffe, je dépéris.… Lire la suite