Humidité glacée
Persistance d’ une brume aux reflets de diamant
Immensité brune à la lumière du couchant
Une silhouette émeraude fuit le soleil
Sous le regard curieux d’ une pièce d’ argent
L’éléphant de jade se pare d’ un halo rose brillant
La sève coule de ses yeux tandis qu’il coure vers ce rêve
La demeure aux formes parfaites, à l’ intérieur marin
Que surplombe une vaste couronne d’ étoile
Vision vertigineuse de ce qui n’a pas de fin
Il n’ en reste pas moins calme
Car lentement s’ abat le voile
De l’ ivresse
Commentaire:
Vous avez rien compris? C’est normal!Un poème écrit à 17 ans, à l’époque où je prenais certaines substances illicites. bouh :p
L’éléphant est un bosquet d’arbres au milieu d’un champ et la Dhuis est un aqueduc souterrain, bref, une petite rivière canalisée dans des tuyaux, qui passe près du village où j’ai grandi. C’était le lieu de rendez-vous des enfants en quête d’aventure et des ados en quête de tranquillité. A intervalles réguliers se dressent des petits dômes de pierres avec une porte qui permet d’accéder aux souterrains. J’ai toujours rêvé d’en explorer l’intérieur mais la porte de fer était toujours scellée. Lorsque je serai un grand écrivain, je prétexterai de l’écriture d’un roman pour me faire ouvrir l’accès à ce sanctuaire qui envahissait mes rêves d’enfant fan du club des cinq.
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