A quoi bon mettre ces lunettes, elles ne montrent que les ténèbres et le gris
A quoi bon voir la haine, la futilité, le mépris
A quoi bon voir cette tristesse floue
Mon cœur a-t-il besoin de percevoir
Ce qui l’entoure, le désespoir
A quoi bon mettre ces lunettes, si elles ne peuvent m’aider
Du béton, à percer l’horreur
A quoi bon, mon esprit se meurt…
A toutes ces étoiles que je vois briller
Sans pouvoir les discerner…
Je crois en la beauté nectar qu’un soir j’ai entendu pleurer
La reine des sirènes s’est penchée sur ma souffrance
M’a enivrée sans m’en délivrer
Sur mes doigts tords et crispés, avides d’offrandes sacrées
Un rêve s’est déposé mais la brume qui m’agitait
L’a aussitôt enveloppé
L’ai-je vu briller ce Silmarils apeuré qui a fui l’éternité ?… Lire la suite
Froid, cruel reflet d’acier
Comment diable en ai-je rêvé !
Folie cruelle de cyberpunk
Et douce défonce d’une simple skunk
Vaisseaux, bas-fonds
D’une ville telle une prison
Qui serait notre maison
Comme une sorcière qui reverrait à dieu
Qui désespère de se lever le cœur pieu
Telle une brebis qui reverrait au loup
Tremblerait d’envie d’être à ses genoux
Haïr l’espace, le froid, sa glace
Détruire notre folie, cette technologie
Que puis-je faire de ce rêve de glas
Qui subsiste au plus profond de moi
Soupçon d’aventure mêlée
De violence, vivacité
Et si un peuple avait découvert la jungle
Dans ces villes où la nature telle une épingle
Resterait dissimulée
Et si nous avions identifié
La terre au béton armé
Je n’ose imaginer ce que nous sommes devenus
Malheur à moi, je l’ai rêvé, désiré et cru
Commentaire:
Un poème en plein dans ma période Gibson / Sterling.… Lire la suite